Depuis 60 ans le 7 novembre est le jour des “crieurs de journaux” . Pourquoi cette date ? C’est le jour de la mort de Florencio Sanchéz (en 1947), un dramaturge et journaliste d’origine uruguayenne qui écrivit au début du XXème siècle l’oeuvre théâtrale “Canillitas“.
Source : santiagonostalgico
Les canillitas
Le personnage principal de cette pièce est un jeune garçon qui vend des journaux en criant dans la rue, Florencio Sanchéz décida de baptiser ces garçons les “canillitas”. Ce mot vient de “canilla” qui signifie “tibia”ou “mollet”, le lien avec les garçons vendeurs de journaux vient du fait qu’ils avaient bien souvent des jambes maigres ! Le mot resta et rentra dans le vocabulaire. C’est pourquoi à la mort de l’auteur il y a exactement 65 ans, le 7 novembre devint le jour des canillitas.
Cette pratique de vente ambulante de journaux naquit en 1868 lorsque Manuel Bilbao, le dirigeant du journal La República eu l’idée de le vendre directement dans la rue par le biais d’un petit garçon qui criait “Compre La República!” (achetez La República!). Jusque là les journaux étaient envoyés par la poste ce qui empêchait d’avoir les nouvelles en direct, Bilbao trouva alors ce procédé bien plus avantageux et plus économique, les garçons coûtant moins que la poste ! Cette pratique remporta un franc succès à tel point que tous les autres journaux se mirent à faire de même.
Avec le temps, les postes de vente fixes apparurent mais de manière informelle. Ils furent finalement normalisés par Juan Domingo Perón.
El día del canillita
Il fut décidé de ne pas vendre ni d’éditer de journaux le jour del canillita. Aujourd’hui, on célèbre toujours cette journée mais la plupart des journaux publient tout de même comme n’importe quel autre jour. Certains persistent quand même avec la tradition comme le quotidien La Nación.
¡ Feliz día a todos los canillitas !