Vous voici tout fraîchement arrivé en Argentine. Carte de Subte ? Logement ? Visas ? Tout ce que vous devez connaître est dans cet article ! Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à une question que tout le monde se pose une fois en terre des gauchos … Que faire avec son mobile : un forfait ? mobicarte ? nouvelle carte SIM ? Nos réponses maintenant !

Flickr giovanni_novara

Les alternatives

À moins que vous ne décidiez d’utiliser les locutorios, sortes de Cybercafés possédant aussi des téléphones avec option internationale, qui sont un moyen pratique et économique de communiquer, ou les cabines téléphoniques (fréquentes, mais pour lesquelles il faut se procurer une carte), le portable est une case par laquelle il va vous falloir passer.

Vous pouvez toujours décider de ne changer ni d’opérateur, ni de portable, auquel cas vous paierez les communications reçues et émises au prix international, sauf s’il s’agit d’un appel entrant d’Argentine. Pour information -et il y a de quoi se décourager-, passer un appel vers la France (Europe en général même) vous coûtera environ 2,90€/min selon les opérateurs, en recevoir un vous coûtera aux alentours de 1,40€/min. Envoyer un sms coûte environ 0,30€, mais en recevoir un reste gratuit.

Abonnements et mobicartes

Tout d’abord, si vous n’êtes pas en possession d’un DNI (Documento Nacional de Indentidad) sachez qu’il vous sera impossible d’obtenir un abonnement. Pas de DNI, pas de compte bancaire, et pas de compte bancaire… Pas d’abonnement! C’est donc à l’équivalent de la bonne vieille mobicarte qu’on s’en remet, ici appelée “prepago”. Ceci dit, elle est largement démocratisée puisque beaucoup d’argentins l’utilisent encore. Par conséquent, on trouve de nombreux points de recharge un peu partout, et principalement dans les kioscos, situés à quasiment tous les coins de rue.

Photo: Kiosco

Pour recharger, il vous suffit d’aller dans n’importe quel kiosco et dans la plupart des pharmacies, de dire de combien vous voulez recharger et le nom de votre opérateur. Il y a deux options:

– Soit on vous demande votre numéro de téléphone et le rechargement sera effectif sans que vous n’ayez à faire quoi que ce soit. Donnez le montant souhaité et magie, vous êtes rechargé !

– Soit on vous donne une carte et ça se passe pareil qu’en France; on appelle un numéro, rentre le numéro de la carte, et le tour est joué!

Attention à la durée de validité de vos rechargements; en dessous de 20 pesos, ils seront valables 15 jours, entre 20 et 30 pesos, ils seront valables 20 jours. En général, après 30 pesos, tous vos rechargements quel qu’en soit le montant seront valables 1 mois, pas plus ! Gare à ne pas trop recharger d’un coup donc ! Ah, et le crédit “bonus”, offert avec une grosse recharge par exemple, n’est valable qu’une semaine lui !

Quel opérateur?

Il y a trois compagnies majeures: Claro, Movistar et Personal. Chacune d’entre elles vous proposera des prix similaires pour l’achat d’une carte SIM (chip) seule, de 20 à 40 pesos environ.

Voici un aperçu des tarifs à la fin de l’année dernière, pour une formule “prepago” (mobicarte); attention, leur valeur n’est qu’indicative, ils changent tout le temps! Un texto coûte environ 0,60$, un appel (et les 30 premières secondes) à un portable vous coûtera aux alentours de 1,4ARS, auquel il faut ajouter 0,044ARS/seconde, oui par seconde, donc le prix augmente en réalité assez vite ! Ces prix sont aussi exprimés à la distance minimale possible (si vous vous trouvez à Buenos Aires, par exemple, ces prix seront valables dans le périmètre intérieur à la capitale, ce après quoi ils iront crescendo…). Par ailleurs, les appels coûtent moins cher lorsqu’on appelle quelqu’un qui est chez le même opérateur. Sachez que la plupart des étrangers ici ont une carte Movistar, et certains Claro.

Photo: Carte Sim

Comme précisé ci-dessus, il n’y a pas une grande différence de prix. La couverture réseau dans le pays est dense et fiable pour tous les opérateurs, excepté dans certaines zones australes de Patagonie et dans la Cordillère. Oubliez les coups de fils sans fin dans les glaciers de la Terre de Feu!  Dans la capitale en tout cas -à part si vous habitez au rez de chaussée, ou décidez de téléphoner au beau milieu d’une manifestation- ça marche bien!  Si vous avez déjà une adresse, faites un tour autour de chez vous pour voir qui est le plus proche; sinon, voici les adresses des “centros de atencíon” Movistar, Personal et Claro.

Quel portable?

Quant au portable, si vous avez l’intention de conserver votre portable français, faites bien attention à le débloquer auprès de votre opérateur avant de partir!

Au cas où vous n’auriez pas votre propre téléphone et que vous voudriez en acheter un ici, vous pouvez vous adresser directement à votre opérateur. Ceci dit, comme ailleurs, sans abonnement, vous paierez le prix fort. Vous trouverez généralement des deals plus intéressants pour les portables seuls dans des magasins tels que Compumundo ou chez des revendeurs indépendants, qui ont l’avantage de proposer des téléphones de seconde main. En tout cas, vu le nombre de vols de smartphones dans la Capitale en ce moment, on vous conseil vivement d’investir dans un feature phone, c’est à dire un téléphone basique qui se contente de passer des appels et recevoir des sms. Sinon, il est possible de trouver des Blackberry d’occasion un peu partout pour pouvoir tout de même avoir WhatsApp et Facebook. 

Pour faire d’une pierre deux coups, il est plus ingénieux de se rendre directement dans un grand centre commercial où toutes les offres et toutes les options vous seront accessibles. Rendez vous par exemple à l’Abasto Shopping, tout le monde y est (sauf Personal), ainsi vous pourrez comparer vous même sans avoir à marcher des heures!

Plus d’excuse pour être injoignable maintenant.

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