Comme vous l’avez tous remarqué en tant qu’expatriés en Argentine, il est très courant de rencontrer la communauté chinoise, surtout dans Buenos Aires. Après plusieurs recherches à ce sujet, nous allons vous lister les principales raisons de cette immigration historique ainsi que le rôle de cette population en Argentine.
Source: Wikipedia
Petit point historique
L’immigration asiatique en Argentine a connu son apogée dans les années 1970 et 1980, avec l’arrivée de taïwanais fuyant le régime politique strict, puis de migrants chinois. Et contrairement à ce qu’il se passe dans de nombreux pays, les communautés chinoises et taïwanaises d’Argentine ne connaissent pas de rivalités. Le quartier de Belgrano à Buenos Aires, accueille l’un des plus grands et plus actifs Barrio Chino d’Amérique latine. Il est cependant plutôt restreint en superficie puisqu’il se compose essentiellement de la Calle Arribeños entre les Calle Mendoza et Calle Montañeses. D’après les données non officielles, la communauté chinoise en Argentine compterait 60 000 membres. A Buenos Aires, 25 000 établissements sont tenus par des chinois. Même s’il n’existe pas dans la capitale de « Chinatown » comme aux Etats Unis, c’est à Belgrano que l’on trouve la plus majeure partie de cette communauté.
Les chinois et l’agriculture
La population chinoise est gigantesque, ses terres arables disparaissent pour faire place à l’industrie, ses ressources en eau sont soumises à d’intenses pressions et le parti Communiste se doit d’envisager l’avenir à long terme. Avec 40 % des paysans du monde, mais seulement 9 % des terres agricoles, la Chine a inévitablement fait de la sécurité alimentaire un de ses chevaux de bataille.
L’une des plus grosses entreprises d’agrobusiness de Chine s’est donc lancé dans l’acquisition de milliers d’hectares de terre dans la province de Río Negro, en Argentine, pour y produire du soja, du blé et du colza qui seront rapatriés en Chine. La ruée asiatique sur les terres Argentines a vraiment pris son essor en tant que phénomène nouveau dans les années 2005-2006. un « accord de production alimentaire » et un investissement pour l’irrigation des zones e campagnes d’Argentine à été rendu public en 2010. il fut mis en place étant donné que le gouvernement national refuse de financer les infrastructures d’irrigation, souvent trop coûteuses et pas vraiment dans l’ordre des priorités pour un gouvernement avec des difficultés financières.
La Chine a également été pour beaucoup dans la croissance argentine, de près de 9% par an entre 2003 et 2007, en achetant massivement son soja.
Les Chinois et les supermarchés
La communauté chinoise est régie par des règles très précises, non écrites, et difficiles à cerner pour un occidental. Par exemple, si un chinois achète un fond de commerce proche d’un autre chinois déjà installé, le nouveau venu doit payer une redevance ou alors s’associer à ce dernier. D’après Miguel Angel Calvete, secrétaire général de la Chambre des Supermarchés des Résidents Chinois, on ne peut ainsi pas parler de mafia à Buenos Aires mais de gangs, qui n’auraient pas de liens avec la Chine mais qui seraient influents à Buenos Aires, Ciudad del Este et au Brésil.
La plupart des immigrés chinois (80%) sont originaires de la province du Fujian, dans le sud-est du pays.