L’Aéroport Ezeiza porte aussi le nom d’un ancien ministre : Juan Pistarini. Mort il y a 55 ans, ce ministre fait partie des hommes d’Etat qui ont le plus œuvré pour développer les infrastructures touristiques du pays. Il fut ministre des œuvres publiques sous 3 présidents et est à l’origine de la construction de milliers de kilomètres de routes, d’hôtels touristiques, ou encore de parcs comme la Costanera Sur.

Aéroport Ezeiza-Ministro Pistarini-Photo : Avodrocc

L’idée d’un aéroport international à Buenos Aires apparut dans les années 30. A cette époque, le trafic aérien national et international commençait à se développer. En 1935, alors que le trafic aérien ne cessait d’augmenter, une loi établit le projet de construction d’un aéroport international. Le Ministre Pistarini fut alors chargé du projet. Le terrain de l’actuel aéroport, situé à 30 minutes du centre ville de Buenos Aires, fut choisi pour ses excellentes qualités géologiques.

La construction commença finalement en décembre 1945, se terminant 4 ans plus tard. Le président Péron inaugura l’aéroport en 1949 et décida alors d’accoler le nom du ministre Pistarini, qui avait tant œuvré pour la construction, au nom de l’aéroport.

L’aéroport répondait alors aux standards les plus modernes de l’époque. Il se composait alors de trois bâtiments principaux : l’aérostation, le courrier et douane et un hôtel international. En 1978, le bâtiment alors appelé « International » fut rénové et modifié pour la célébration du mondial de football. A partir de cette date, de nombreuses rénovations et aménagements furent réalisés. En 2000, l’aéroport prit enfin sa forme actuelle. L’attention permanente apportée à la qualité du fonctionnement de l’aéroport porta ses fruits et en 2005, l’aéroport remporta le World Travel Award du meilleur aéroport d’Amérique du Sud.

La dernière étape de remodélation commença en 2009 pour une fin prévue en 2013. A cette échéance, l’aéroport sera en mesure d’acceuillir 13 millions de passagers par an.