L’AFIP, Administración Federal de Ingresos Públicos (Administration fédérale des recettes publiques), est un organisme bien connu des argentins. Ce dernier s’occupe, comme le dit son site web, “d’exécuter les politiques impulsées par le pouvoir exécutif national dans les domaines fiscal, douanier et des ressources de la sécurité sociale. ” En somme, c’est l’AFIP qui chapeaute le système d’imposition, de douane et de sécurité social en Argentine.
L’AFIP se divise donc en trois grandes branches :
– La Direction Générale Fiscale (DGI), chargée des impôts nationaux (mise en oeuvre, perception, recouvrement, fiscalisation)
– La Direction Générale des Douanes (DGA), chargée de l’application de la loi sur les importations/exportations et le contrôle du traffic
– La Direction Générale des Ressources de la Sécurité Sociale (DGRSS), chargée du recouvrement et de la fiscalisation de la Sécurité Sociale
Son directeur actuel est Ricardo Echegaray. Bien qu’exerçant toujours sa fonction, il est mis en cause dans plusieurs affaires d’abus de bien publique et de violation du secret fiscal.
Dans la culture populaire, l’AFIP est souvent raillée par les argentins pour son inefficacité, son incapacité et son pouvoir de nuisance sur les “honnêtes citoyens”. (cf. une des histoires courtes de la très drôle comédie argentine Relatos Salvajes).
Siège de l’AFIP à Buenos Aires – Wikipédia
L’imposition en Argentine en quelques mots :
L’impôt sur le revenue est collectée seulement par le Gouvernement Argentin, et non par ses provinces. L’impôt sur le revenu est progressif, celui sur le bénéfice des sociétés est de 35%. La TVA est de 21%. Par ailleurs, il existe un impôt sur la propriété, sur la fortune ou encore sur les transactions financières (0,6% de chaque montant transféré d’un compte à l’autre). Les provinces et municipalités appliquent en plus leurs propres taxes et impôts qui se rajoutent sur le système national.
De plus, le pays applique un certain protectionnisme économique et donc des droits de douane et droits d’accise très lourds sur certains secteurs, comme sur l’électronique.
Vous avez aimé cet article ? A lire sur le même sujet :
- Les ley de Medios et ley de Abastecimiento en Argentine
- Zoom sur la Casa Rosada, siège du gouvernement
- Petit récapitulatif sur l’organisation politique en Argentine